Une déclaration et c'est tout le ciel des relations entre l'Algérie et le Maroc qui commence à s’éclaircir.
Celle-ci vient tout droit et tout récemment du président algérien Abdelaziz Bouteflika qui lors d'une manifestation intitulée " Tlemcen, capitale de la culture islamique", a eu une sortie inattendue en évoquant les relations entre les deux pays." Il n'y a pas de problème entre l'Algérie et le Maroc" a tenu à souligner le président algérien qui a ajouté : " Le problème du Sahara est un problème onusien. Le Maroc est un pays voisin et frère. Il faut coopérer et nous devons coopérer ". Il faut faire de cette déclaration plusieurs lectures à l'heure où plusieurs sources concordantes, relayées par la presse algérienne de ces derniers jours, font état de contacts à très haut niveau entre les deux pays. Sur le dossier du Sahara, la donne a changée depuis les dernières discussions informelles puisque de l'aveu même du secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité, qui a décidé de renouveler la mandat de la Minurso, des progrès auraient été enregistrés dans ces discussions. Même si ces pourparlers semblent trainer en longueur, le fait qu’elles se poursuivent et que le fil de contact soit maintenu, est en soi-même un résultat non négligeable qu'il faut souligner. La position du Maroc à travers sa proposition d'un plan d'autonomie dans le cadre d'une régionalisation avancée, a fait un grand bout de chemin au sein de ce Conseil de Sécurité, car réaliste et consensuelle.
L'Algérie qui est en proie à une contestation sociale de grande envergure et sur laquelle pèsent des risques de déstabilisation sur son flanc sud à cause de la présence active de groupes armés relevant de la nébuleuse terroriste d'Al Quaida; se voit prise aujourd'hui à son propre piège en voulant se débarrasser de l'encombrant Polisario dont des membres sont devenus incontrôlables dans cette région .Plusieurs pays occidentaux qui soutiennent l'initiative marocaine , ne cessent d'appeler à l'intégration économique des pays d'Afrique du Nord , et ce depuis le déclenchement des mouvements du "Printemps Arabe". Or cette intégration butte sur la situation née de la décision de l'Algérie de financer le Polisario et d'entretenir ainsi un climat de tension préjudiciable à toute la région. Plusieurs appels ont été lancés à l'Algérie par ces pays afin qu'elle revoie sa position et adhère à la position commune de la communauté internationale. Il est dès lors possible que ce message ait fini par être bien compris à Alger.
Un autre élément significatif est venu s'ajouter à cette éventualité de normalisation des rapports entre l'Algérie et le Maroc: cette déclaration d'Abdelaziz Khaddem, secrétaire général du FLN algérien et représentant personnel du président Bouteflika, qui, dans un entretien à un quotidien marocain, s'est déclaré convaincu que les frontières entre les deux pays allaient être réouvertes.
La raison finira-telle par prévaloir ces jours-ci et reste à espérer que ces déclarations ne resteront pas un simple écran de fumée.
Celle-ci vient tout droit et tout récemment du président algérien Abdelaziz Bouteflika qui lors d'une manifestation intitulée " Tlemcen, capitale de la culture islamique", a eu une sortie inattendue en évoquant les relations entre les deux pays." Il n'y a pas de problème entre l'Algérie et le Maroc" a tenu à souligner le président algérien qui a ajouté : " Le problème du Sahara est un problème onusien. Le Maroc est un pays voisin et frère. Il faut coopérer et nous devons coopérer ". Il faut faire de cette déclaration plusieurs lectures à l'heure où plusieurs sources concordantes, relayées par la presse algérienne de ces derniers jours, font état de contacts à très haut niveau entre les deux pays. Sur le dossier du Sahara, la donne a changée depuis les dernières discussions informelles puisque de l'aveu même du secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité, qui a décidé de renouveler la mandat de la Minurso, des progrès auraient été enregistrés dans ces discussions. Même si ces pourparlers semblent trainer en longueur, le fait qu’elles se poursuivent et que le fil de contact soit maintenu, est en soi-même un résultat non négligeable qu'il faut souligner. La position du Maroc à travers sa proposition d'un plan d'autonomie dans le cadre d'une régionalisation avancée, a fait un grand bout de chemin au sein de ce Conseil de Sécurité, car réaliste et consensuelle.
L'Algérie qui est en proie à une contestation sociale de grande envergure et sur laquelle pèsent des risques de déstabilisation sur son flanc sud à cause de la présence active de groupes armés relevant de la nébuleuse terroriste d'Al Quaida; se voit prise aujourd'hui à son propre piège en voulant se débarrasser de l'encombrant Polisario dont des membres sont devenus incontrôlables dans cette région .Plusieurs pays occidentaux qui soutiennent l'initiative marocaine , ne cessent d'appeler à l'intégration économique des pays d'Afrique du Nord , et ce depuis le déclenchement des mouvements du "Printemps Arabe". Or cette intégration butte sur la situation née de la décision de l'Algérie de financer le Polisario et d'entretenir ainsi un climat de tension préjudiciable à toute la région. Plusieurs appels ont été lancés à l'Algérie par ces pays afin qu'elle revoie sa position et adhère à la position commune de la communauté internationale. Il est dès lors possible que ce message ait fini par être bien compris à Alger.
Un autre élément significatif est venu s'ajouter à cette éventualité de normalisation des rapports entre l'Algérie et le Maroc: cette déclaration d'Abdelaziz Khaddem, secrétaire général du FLN algérien et représentant personnel du président Bouteflika, qui, dans un entretien à un quotidien marocain, s'est déclaré convaincu que les frontières entre les deux pays allaient être réouvertes.
La raison finira-telle par prévaloir ces jours-ci et reste à espérer que ces déclarations ne resteront pas un simple écran de fumée.
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